#Newsletter Prismes
Idées de communication : des récits pour relier des produits bien physiques et bien réels aux imaginaires de la société Française.

Quand il s’agit de promouvoir un produit physique (bien de consommation, produit alimentaire, ordinateur…), il est difficile d’échapper au rapport qualité/prix, aux descriptions plus ou moins techniques ou aux facilités d’un verbiage sans profondeur.
Communiquer efficacement vers les bons relais
La première des missions vise à toucher le plus grand nombre de relais médiatiques : journalistes, influenceurs… Pour cela, les manifestations servent de catalyseurs pour regrouper toutes les parties prenantes susceptibles de s’intéresser aux produits et à leurs marques.
Les salons, en relançant de nouvelles formules plus événementielles, retrouvent leur capacité de rassemblements et donc d’influence.
D’autres modèles, comme l’événement organisé chaque année rue Royale à Paris, permettent à toutes les marques présentes, de mutualiser leurs efforts pour attirer les relais d’influence et leur délivrer dans une grande unité de temps et de lieu, un maximum d’informations. C’est dans ce cadre que Rumeur Publique a accompagné son client Dammann Frères pour recevoir de nombreux journalistes et influenceurs.
Dépasser l’information et développer l’imaginaire
Mais l’information pratique ne suffit pas. Ces produits sont intrinsèquement porteurs d’imaginaires et de récits dont se nourrit en premier lieu la publicité. Mais il y a aussi dans ces narratifs, de quoi intéresser journalistes et influenceurs de tous horizons (consommation, décoration, RSE, modes de vie…). De plus, et comme l’explique Raphaël Llorca dans Le roman national des marques*, alors que le pays est en panne de récit, se dégage une opportunité pour les marques de raconter la société française en connectant leurs produits aux attentes et désirs bien compris de la population. En développant des narratifs, en décrivant les produits au-delà de leurs simples qualités propres, les marques se relient à la société et contribuent ainsi à l’écriture d’un imaginaire collectif. Pour ce faire, il est nécessaire d’associer à la fois une imagination ouverte et débridée et une intime compréhension de la société au-delà des cibles premières de la marque. Ce discernement conditionne la justesse du discours, son acceptation et sa portée.
La responsabilité de la marque est entière : celle de promouvoir efficacement ses produits et celle de contribuer à un récit véritablement commun.
*Le roman national des marques – Le nouvel imaginaire français –Raphaël Llorca-Éditions de l’Aube / Fondation Jean Jaurès, 2023
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