Si l’on en croit l’Institut français des administrateurs (IFA) et Ethics & Boards, la RSE (responsabilité sociale des entreprises) serait LA nouvelle priorité stratégique des
C’est en 1970 que Laurence J. Peter et Raymond Hull publiaient The Peter Principle.
Observation empirique devenue principe, le syndrôme de la promotion inadéquate fait rage dans toutes les organisations.
Combien d’excellents vendeurs promus directeurs commerciaux… et devenus mauvais et souvent malheureux ? Combien d’anciens ingénieurs inspirés dirigent aujourd’hui toute l’entreprise avec plus ou moins de succès ?
Pour mémoire, le principe de Peter stipule qu’un employé compétent est promu à un niveau hiérarchique supérieur et un incompétent n’est ni promu ni rétrogradé.
La conséquence est qu’un employé ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu’il sera très probablement promu. Il finira par atteindre un poste dans lequel il sera incompétent. Incompétent, il ne sera ni promu ni rétrogradé et occupera longtemps un poste auquel il ne convient pas.
Il en découle qu’à long terme tous les postes finissent par être occupés par des incompétents et que l’essentiel du travail est effectué par des salariés qui sont encore en-dessous de leur seuil d’incompétence en attendant d’être promus.
Comment en sortir ? Par la « sublimation percutante »
Il faut promouvoir une personne incompétente à un poste plus prestigieux mais à plus faible responsabilité. Faut-il y voir la cause de la prolifération de titres aussi ronflants que creux ? N’est-ce pas aussi l’origine des Bullshit jobs chers à David Graeber ?
Promoveatur ut amoveatur (qu’il soit promu pour que l’on s’en débarrasse)
Et dire qu’il a fallu attendre 1970, il y a presque 55 ans, pour formaliser ce que les Romains savaient déjà !