L’Observatoire Cetelem de la Consommation 2021

Télétravail, enseignement à distance, télémédecine : la « vie sans contact » devient réalité, et divise les Européens.

BAROMÈTRE 2021 : LES EUROPÉENS AFFICHENT UNE CONFIANCE PRUDENTE EN L’AVENIR

 

• Le moral des ménages européens se révèle globalement impacté par la crise (-0,7 point), même si ce ressenti est moindre au niveau individuel (-0,3 pt) ; les Français se situent parmi les plus pessimistes avec une note de 4,4/10 (-0,9 pt).

• 46% des Européens estiment que leur pouvoir d’achat est resté stable sur les 12 derniers mois, tandis que les ménages tricolores sont « seulement » 35% à juger qu’il a baissé, contre près de la moitié d’entre eux l’année dernière.

• 54% des sondés affirment vouloir accroître leur épargne (+3 pts) ; une prudence également de mise chez les Français où les intentions d’épargner grimpent à 40% (+5pts).

• Dans l’ensemble, les Européens sont partagés entre l’envie de dépenser ou non (52% vs. 48%), même si une consommation raisonnée tend à s’imposer, en témoignent les 26% déclarant ne pas vouloir consommer alors qu’ils en ont les moyens.

• Les dépenses anticipées en matière de voyages et loisirs enregistrent une baisse conséquente (-13%) ; a contrario, celles liées aux services numériques connaissent une forte progression : abonnement à des plateformes de streaming (+5 points), consoles de jeux (+5 pts), ou équipement informatique (+2 pts).

 

TÉLÉTRAVAIL, ENSEIGNEMENT A DISTANCE, TÉLÉMÉDECINE : LE SANS CONTACT S’IMPOSE, MAIS FAIT DÉBAT

• Pour près de la moitié des Européens (46%), la « vie sans contact » est symbolisée avant tout par la Covid-19 ; si les trois quarts d’entre eux (73%) estiment que cette pratique existait déjà avant, 4 sur 10 (39%) pensent que la crise sanitaire a joué le rôle d’accélérateur de sa mise en place.

• 8 Européens sur 10 ont le sentiment que les pratiques sans contact font désormais partie de leur quotidien, et ils ne sont que 45% à apprécier ce nouveau mode de vie. Les Français figurent parmi ceux qui portent le regard le plus sévère dessus (81%), suivis de près par les Espagnols et les Belges (80%) ainsi que les Italiens (79%), citant plus que la moyenne des évocations négatives par rapport à la vie sans contact.

• L’environnement s’impose comme principal bénéficiaire de la transition vers un mode de vie sans contact (54%), devant la sécurité sanitaire et la santé (44%), et devançant surtout les individus et la société en général (29% chacun) — une proportion nettement moindre estimant que ce changement profite aux liens familiaux (27%) ou encore aux relations amoureuses (18%).

• Les relations humaines restent de facto le talon d’Achille du sans contact : les trois quarts des sondés jugent en effet qu’il les dégrade. Une mise à distance qui se révèle source d’insatisfaction puisque seulement 44% des Européens estiment que ce type de relations fonctionne bien.

• 8 Européens sur 10 anticipent une société à 10 ans qui fera de plus en plus de place au sans contact. Ils font toutefois confiance aux entreprises (61%) et aux citoyens (61% également) pour accompagner ces nouveaux modes de vie, devant les collectivités locales et les pouvoirs publics (57% et 54% respectivement).

 

1ère partie : Le baromètre de l’Observatoire Cetelem

 

Sans surprise, il s’avère que la crise sanitaire a fortement impacté le moral des ménages européens, globalement en net recul par rapport à 2020. Un peu comme à l’accoutumée, le ressenti collectif est bien plus négatif — partout en Europe — que le ressenti individuel : respectivement -0,7 et -0,3 point. Les Français, peut-être par défiance vis-à-vis des pouvoirs publics et/ou conséquence du choix de protéger la santé avant l’économie, comptent parmi les plus pessimistes sur la situation de leur pays avec une note de 4,4/10 (-0,9 pt), contrairement à l’appréciation de leur situation personnelle au-dessus de la moyenne des 15 pays étudiés (5,9 vs. 5,7).

En Europe, le sentiment dominant est celui d’une stagnation du pouvoir d’achat (46%). Derrière ce chiffre se dessinent pourtant des disparités particulièrement fortes, puisque les pays d’Europe centrale perçoivent une baisse généralisée, à l’inverse des pays nordiques. Relevons la position singulière des Français dont près de la moitié estimaient en 2019 que leur pouvoir d’achat était en baisse, et qui ne sont plus que 35% à le considérer.

Le corollaire de cette évolution est naturellement, et presque mécaniquement le retour à des principes de précaution individuelle avec une augmentation des niveaux d’épargne. 54% des Européens affirment en effet vouloir accroître celle-ci (+3 pts). Une prudence également de mise en France où les intentions d’épargne grimpent à 40% (+5 pts).

Les Européens sont partagés sur leur envie de dépenser ou non (52% vs 48%). Si l’offre comme les possibilités de dépenser ont été restreintes, force est surtout de constater qu’une consommation raisonnée est à l’ordre du jour, puisque 26% des Européens déclarent ne pas vouloir consommer alors qu’ils en ont les moyens.

Principal effet de la crise, les dépenses anticipées en matière de voyages et loisirs sont en forte baisse (-13 pts). Un transfert qui se fait essentiellement à l’avantage des services numériques, en forte progression : abonnement à des plateformes de streaming (+5 pts), consoles de jeux (+5 pts), équipement informatique (+2 pts). D’autre postes retiennent l’attention avec un peu moins d’1/4 des Européens (21%) qui envisagent l’achat d’un vélo ou l’achat d’un bien immobilier (15%, +1 pt).

 

2ème partie : Le sans contact prend la main sur nos vies

 

 

Les représentations associées à la vie sans contact

Pour près de la moitié des Européens (46%), la « vie sans contact » est symbolisée par la crise de la Covid-19, devant le paiement sans contact (37%), les communications virtuelles (35%) ou le télétravail (33%). Une perception particulièrement élevée chez les Portugais (62%), les Italiens (60%) et les Espagnols (52%). Les Français, après la crise sanitaire (47%), placent le télétravail en 2ème position (39%) devant le paiement sans contact (35%).

La vie sans contact suscite des sentiments mitigés, avec une prédominance nette d’émotions négatives : près des trois quarts des Européens (73%) citent au moins un terme négatif pour la qualifier, notamment la solitude (43%), terme cité en premier dans l’ensemble des pays excepté la Hongrie. Notons cependant que 58% des Européens mobilisent aussi des termes positifs comme la praticité (20%) et la facilité (17%). Les Français et les Roumains (81%) sont ceux qui portent le regard le plus sévère sur la vie sans contact, suivis de près par les Espagnols et les Belges (80%) et les Italiens (79%).

 

 

La crise sanitaire, accélérateur du mode de vie sans contact

L’antériorité des pratiques sans contact est avérée pour près des trois quarts des Européens (73%), qui considèrent que celles-ci préexistaient à la crise. C’est dans les pays du Nord que cette opinion est la plus soutenue. Les Britanniques, les Suédois et les Allemands sont les plus nombreux à l’affirmer (88%, 82% et 79%). A l’opposé, Espagnols et Portugais ne sont qu’une petite majorité à valider (56%) ce point de vue. Français et Italiens se positionnent dans la moyenne avec respectivement 74% et 72%.

N’en reste pas moins que près de 4 Européens sur 10 (39%) jugent le rôle d’accélérateur des pratiques sans contact sous l’effet de la crise sanitaire. Celle-ci aurait même joué un rôle de révélateur pour certains pays latins comme l’Espagne, le Portugal et la Roumanie.

 

 

Le sans contact au quotidien ne fait pas l’unanimité

8 Européens sur 10 ont le sentiment que les pratiques sans contact font désormais partie de leur quotidien. Si ce sentiment est plutôt partagé de façon homogène, son acceptabilité peut varier selon les zones géographiques. Une forte majorité (60%) vit en effet cette nouvelle donne comme une contrainte, sensiblement en Roumanie (79%) et Bulgarie (72%), la France se situant aussi au-dessus de la moyenne avec 69%. Le niveau d’acceptabilité varie aussi en fonction de l’âge et du niveau de revenus : les jeunes et les foyers aux revenus supérieurs l’acceptent plus facilement (45 % pour les 18-24 ans, 46 % pour les 25-34 ans) à l’opposé des seniors et des foyers aux revenus modestes (65 % pour les 50-64 ans, 63 % pour les 65 et plus).

Au final, moins de la majorité des Européens (45%) apprécient ces évolutions des pratiques sans contact avec, une fois encore, un engouement plus prononcé du côté des pays nordiques, du Royaume-Uni (56%) et de l’Allemagne (52%), mais aussi de l’Espagne (55%). Les Français quant à eux, font partie du pool de pays — avec la Belgique, la Pologne, la Slovaquie et la Bulgarie — les plus sceptiques, à 37% d’adhésion.

 

 

Une évolution aux bénéfices reconnus, mais pas pour tous et pas tout le temps

L’environnement s’impose comme principal bénéficiaire de l’évolution vers un mode de vie sans contact (54%), devançant largement les individus ainsi que la société en général (29% chacun). La sécurité sanitaire et la santé profitent également de ce changement majeur (44%), tandis que la conviction des Européens est nettement moins affirmée en ce qui concerne les liens familiaux (27%) ou les relations amoureuses (18%).

Les relations humaines restent le talon d’Achille du sans contact : les trois quarts des sondés jugent que celui-ci les dégrade. Dans des proportions élevées dans les pays d’Europe centrale (+6 à 9pts par rapport à la moyenne), un avis moindrement partagé au Royaume-Uni (66%) et en Allemagne (67%). Entre les deux, les pays latins, dont la France (77%), affichent des opinions plus proches de la moyenne européenne. Cette mise à distance est source d’insatisfaction puisque seulement 44% des Européens estiment que ce type de relations fonctionne bien.

 

 

Télétravail, enseignement à distance, télémédecine : vivre le sans contact au jour le jour

Le télétravail, soit le travail en « full remote », s’est imposé à bon nombre d’actifs. Et si certains pays comme la Suède ou le Royaume-Uni avaient cette pratique déjà bien installée avant la crise, d’autres comme l’Espagne ou l’Italie en étaient moins férus. Pas étonnant donc de retrouver les deux premiers cités (respectivement 79% et 72%) nettement au-dessus de la moyenne : 67%. Cela l’est plus au regard de l’enthousiasme de l’Espagne et du Portugal (73% pour chacun), où il s’agit davantage d’une nouveauté. A choisir, 41% des actifs interrogés privilégieraient un fonctionnement hybride, soit travailler alternativement sur leur lieu de travail et depuis chez eux. Les actifs français plébiscitent à 43% le travail exclusivement au bureau, 39% en partage bureau et domicile et presque 1 sur 5 (18%) uniquement en télétravail.

Assurer la continuité des cours, ainsi qu’une certaine forme de cohésion sociale, en période de confinement a été l’un des enjeux majeurs de 2020. Inédite pour beaucoup, l’expérience de l’enseignement à distance s’avère globalement mitigée puisque moins d’1 d’Européen sur 2 (45%) juge que ce système fonctionne bien. La Suède, où cette pratique était déjà répandue, s’affiche à nouveau de loin la plus convaincue (68%). Les autres pays du Nord ainsi que l’Espagne suivent à distance.

Les Européens sont aussi 45% à estimer que la télémédecine fonctionne bien avec cependant des disparités fortes entre pays. La fracture est nette entre les pays nordiques, ainsi que la France (53%), qui la jugent avec bienveillance, et les pays d’Europe centrale qui sont beaucoup plus critiques. La Bulgarie affiche ainsi seulement 17% d’opinions positives. Cette pratique pourrait s’amplifier dans les années à venir, puisque près de 6 Européens sur 10 déclarent l’avoir déjà essayée ou être tenté de le faire. Les Français, eux, sont parmi les plus rétifs à franchir le pas (54%).

 

 

Demain, notre vie sans contact ?

8 Européens sur 10 anticipent une société à 10 ans qui fera de plus en plus de place au sans contact. Une vision partagée par presque tous, excepté par la Roumanie en léger retrait (72%).
Mais est-ce pour autant un futur désirable ? Entre les facilités pratiques de la vie sans contact et les frustrations sociales qu’elle engendre, les Européens se montrent plus indécis sur leur souhait de voir ce mode de vie se développer, avec une courte majorité (53%) se disant pour. Les plus réticents à cette évolution sont les Roumains, les Bulgares, les Italiens et les Français (44%, 45%, 45% et 47%). Les Espagnols s’y projettent les plus positivement (63%), de même que les Britanniques (60%).

Acteurs de cette société sans contact en marche, les entreprises et les citoyens obtiennent la confiance des Européens pour accompagner ces nouveaux modes de vie (61% dans les deux cas), devant les collectivités locales et les pouvoirs publics (57% et 54% respectivement).

 

 

Méthodologie


Les terrains de l’enquête consommateurs quantitative ont été conduits par Harris Interactive du 27 novembre au 8 décembre 2020 dans 15 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie et Suède. Au total, 14 200 individus ont été interrogés en ligne (mode de recueil CAWI). Ces individus âgés de 18 à 75 ans sont issus d’échantillons nationaux représentatifs de chaque pays. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, région d’habitation et niveau de revenus/CSP). 3 000 interviews ont été réalisées en France et 800 dans chacun des autres pays.

 Pour télécharger l’étude complète :

Visionner la conférence :

Rumeur Publique dans le palmarès des Champions de la Croissance

Publié par Les Echos et Statista

Cette année, pour la deuxième année consécutive, notre agence Rumeur Publique est présente dans le palmarès des Champions de la Croissance.

 

Il s’agit de la cinquième édition de ce palmarès des Champions de la Croissance, établi par Les Echos et Statista.

En passant au crible la période 2016-2019, ce palmarès met à l’honneur cette année des entrepreneurs à l’aise avec le digital qui ont su pour beaucoup résister à la crise sanitaire. Il met le focus sur 500 réussites de toutes tailles, dans toutes les régions, et dans tous les secteurs de l’économie.

 Découvrir le palmarès :

Bonne année 2021 !

Nos vœux en vidéo !

Toute l’équipe Rumeur Publique vous souhaite une très bonne année 2021 !

 

 

Rumeur Publique élue Agence de Communication de la Décennie

41ème Grand prix des Agences de l’Année 2020

Après avoir reçu en 2015 et 2016 le prix d’Agence de Communication d’Influence de l’année, Rumeur Publique s’est vue décerner cette année le prix d’ « Agence de Communication de la Décennie ».

 

Nous sommes très fiers de ce Prix Spécial attribué par Les agences de l’Année, qui vient récompenser 10 années d’évolution et de transformation de notre agence.

Nous remercions chaleureusement nos collaborateurs qui font un travail formidable, nos partenaires à nos côtés depuis tant d’années et bien sûr nos clients que nous accompagnons avec conviction et engagement !

 

 

Placé sous le parrainage du Ministère de la Culture, le Grand Prix des Agences de l’Année bénéficie de l’égide des principales associations professionnelles, AACC, ACCE, ADC Conseil, ADETEM, AFCI, AFDM, AFM, Club des Annonceurs, Club des Directeurs Artistiques, Croissance Plus, Com-Eent, CMIT, Entreprises et Médias, IAB, Lévènement, SCRP, UDECAM, Union des Marques.

 

Il distingue chaque année les enseignes de communication les plus performantes, à partir d’une étude auprès des agences, supervisée par une commission de sélection réunissant des spécialistes de ce marché (conseil en fusions & acquisition, chasseur de têtes, avocat et expert-comptable) selon des critères d’évolution de leur chiffre d’affaires ou de leur marge brute, de l’acquisition de nouveaux budgets, de la fidélité de leurs clients, et de la créativité de leurs campagnes telle que primée lors des principaux grands prix et festivals de la profession.

 Pour en savoir plus sur les organisateurs de ce prix :

Manifeste, l’agence de la communication responsable, rejoint Rumeur Publique Group

L’intégration de Manifeste s’inscrit dans la stratégie de croissance organique et externe de Rumeur Publique Group

Agence de communication corporate experte de la gestion des enjeux d’opinion, Manifeste, dirigée par Michel Salion et Emmanuelle Girault, vient renforcer le pôle conseil stratégique de Rumeur Publique et son expertise dans l’accompagnement des mutations sociétales et technologiques des entreprises et des institutions. L’équipe Manifeste est intégrée au cœur de l’agence Rumeur Publique dans ses locaux de la Plaine Saint Denis.

 

« Alors que la situation économique est instable, nous poursuivons résolument notre stratégie d’investissement pour renforcer notre positionnement d’agence indépendante 360. En intégrant Rumeur Publique, les dirigeants de Manifeste et leurs collaborateurs ont trouvé un cadre de travail et de partage professionnel pour poursuivre leurs ambitions et contribuer au développement de l’agence. Nous partageons les mêmes valeurs d’engagement auprès de nos clients et de notre écosystème, ce qui est fondamental à nos yeux. »

Christian Giacomini Fondateur et Directeur Général Rumeur Publique Group.

 

« La décision de rejoindre Rumeur Publique est un choix de cœur et de raison ; c’est une agence qui a l’innovation dans son ADN et n’hésite pas à sortir des sentiers battus pour proposer à ses clients et exécuter des stratégies taillées sur mesure. »

Michel Salion, fondateur de Manifeste.

 

L’intégration de Manifeste s’inscrit dans la stratégie de croissance organique et externe de Rumeur Publique Group après sa prise de participation dans Data Observer en 2017 et l’acquisition de The Message Company en 2018 puis de l’agence CLC en 2019.

Sondage exclusif Rumeur Publique

Communication digitale : toujours une terra incognita pour plus d’un tiers des dirigeants français

Dans le cadre d’un sondage exclusif Opinion Way pour l’agence Rumeur Publique, les dirigeants d’ETI et de grandes entreprises françaises livrent leur verdict sur leur perception et leur pratique en matière de communication digitale

 

33% des dirigeants confessent que leur entreprise ne maîtrise pas la communication digitale et 34% la jugent inefficace. Dispersée pour 48% d’entre-eux, ils sont aussi 53% à la juger coûteuse !

 

Pendant la crise, comme dans tant d’autres domaines, le digital s’est imposé en matière de communication pour relayer les prises de parole de l’entreprise auprès de ses parties prenantes : collaborateurs, partenaires, clients, prospects… Mais à l’heure où l’économie amorce un timide rebond et que beaucoup d’incertitudes planent encore sur la rentrée, le temps est à l’optimisation des ressources. Et la communication n’est pas épargnée.

 

Les entreprises vont-elles pérenniser voire amplifier les nouveaux usages nés de la pandémie ? Ont-elles définitivement pris le virage de la communication digitale ? Quel regard les dirigeants portent-ils sur ces pratiques et leur retour sur investissement ? C’est pour répondre à ces questions que Rumeur Publique, 1ère agence indépendante de communication d’influence, a mené l’enquête avec OpinionWay auprès des dirigeants d’entreprises françaises de plus de 250 salariés.

 

Le Digital, parent pauvre de la communication

Le constat est sans appel : en moyenne les entreprises interrogées ne consacrent que 16% de leur budget communication au digital. 44% y consacrent même moins de 10%. Site, réseaux sociaux, blog, campagne en ligne… quand plus d’un tiers dépensent de 10 à 20%, seul 20% d’entre-elles investissent plus de 20% de leur budget communication dans le digital.

 

Plus inquiétant, plus d’un patron interrogé sur deux (55%) est incapable de chiffrer la part du digital dans leur budget de communication : ils n’ont tout simplement pas cette information ! Ou celle-ci n’est pas suffisamment stratégique à leurs yeux ?

 

Une terra incognita pour de nombreux dirigeants

En cause, la difficulté à mesurer l’efficacité de la communication digitale pour 66% d’entre eux. A l’heure de l’engagement, des taux de rebond et de conversion, de l’analyse du trafic et de la visibilité, c’est assurément un constat d’échec. 43% confessent que les indicateurs clé de performance de la communication digitale ne leur parlent pas.

 

Mais tout n’est pas perdu. La communication digitale se pare pour eux d’un argument de choix : pour 55% des dirigeants, elle coûte moins chère que la communication traditionnelle. Et pour 53%, la communication digitale a le même impact.

 

« Notre expérience acquise auprès de nos clients et prospects nous a montré à quel point les organisations ont une communication morcelée », analyse Farnaz Bidgoli Rad, directrice associée, Pôle Digital au sein de Rumeur Publique. « Découpées en silos, elles superposent outils, reporting, KPI’s, budgets et objectifs au service de stratégies et de tactiques qui perdent de leur cohérence au fil du temps ».

 

Malgré ce manque de maîtrise, 60% des entreprises prévoient de maintenir leurs dépenses en communication digitale en 2021 et un quart prévoient d’augmenter leur budget dans ce domaine. Seulement 3% vont le réduire.

 

« Cette enquête démontre que si les attentes des entreprises restent fortes, de nombreux malentendus subsistent autour de la communication digitale, notamment dans la perception qu’en ont les dirigeants », poursuit Farnaz Bidgoli Rad. « Elle n’est assurément pas une façon de faire la même chose qu’avant en moins cher, mais de faire différemment, plus efficace et mieux qu’avant. Pour cela, il est urgent que les entreprises puissent identifier les sources de gains immédiats : abandon de pratiques obsolètes, redondantes ou inutiles, focus sur des objectifs précis et mesurables, mise en place de quick win concrets, ou une meilleure coordination des campagnes ».

 

 

Méthodologie

Étude réalisée auprès d’un échantillon de 159 dirigeants d’entreprises de 250 salariés et plus (échantillon représentatif des dirigeants d’entreprises de 250 salariés et plus). L’échantillon a été constitué́ selon la méthode des quotas, au regard des critères de secteur d’activité́, de taille d’entreprise, et de région. L’échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI (Computer Assisted Telephone Interview). Les interviews ont été réalisées du 3 au 16 juillet 2020. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.

AgriCulture(s) | Politiques, technologies, financements

AgriCulture(s) / Politiques, technologies, financements : Quels leviers d’action et quelles solutions pour adapter l’agriculture aux défis environnementaux ?

L’agence Rumeur Publique organise en partenariat avec BPIfrance la première édition des « Conversations Rumeur Publique » #ConvRumeur, le mercredi 16 septembre prochain.

 

Compte tenu du contexte sanitaire, cette première session se déroulera sous forme de conférence en ligne et aura pour thème :

« AgriCulture(s) / Politiques, technologies, financements : Quels leviers d’action et quelles solutions pour adapter l’agriculture aux défis environnementaux ? »,

de 9h00 à 12h30 en live depuis le Hub Bpifrance.

 

Face aux changements climatiques, notre souveraineté alimentaire, notre économie et notre environnement sont en jeu. Les solutions d’adaptation existent, tant agronomiques que technologiques, mais leur déploiement soulève des défis.

Depuis nos débuts nous nous sommes donné comme mission d’animer les conversations.

Nous avons donc convié les experts de l’écosystème – institutionnels, entreprises, associations agricoles – pour échanger et en débattre.

Y participeront des parlementaires (Ronan Dantec, Sandrine Le Feur), des scientifiques, des acteurs associatifs (le Vice-président de la FNSEA, Pour une Agriculture du Vivant), et surtout des entreprises innovantes telles que Sun’Agri, Agricool et Ynsect, ou Carrefour, InVivo et Axa Climate…

 

 

Cliquez pour découvrir le programme :

 Pour s’inscrire à cette conférence :

Les mesures COVID mises en place chez Rumeur Publique

Reportage sur BFM TV

Chez Rumeur Publique les collaborateurs sont notre priorité !
Le port du masque et les mesures sanitaires étaient déjà en place avant le 1er septembre.
Présentation des mesures dans le reportage de BFM TV tourné hier dans les locaux de l’agence.

 Pour voir le reportage :

Cycle de Conversations

Présentation vidéo de notre Cycle de Conversations !

Animer les conversations, c’est notre mission depuis nos débuts.

Nous avons donc décidé de lancer un Cycle de Conversations : des évènements qui réunissent notre écosystème autour de thématiques incontournables. 

 

Jean-Christophe Latournerie, Directeur Associé de Rumeur Publique, vous présente ce nouveau rendez-vous :

Eyrolles Business by Rumeur Publique – Trailblazer

Eyrolles Business by Rumeur Publique – Trailblazer

« Eyrolles Business by Rumeur Publique » le #podcast qui fait découvrir les nouveaux livres des Éditions @Eyrolles avec leurs auteurs.

 

Dans ce nouvel épisode, Florian Migairou, éditeur aux édition Eyrolles, échange avec Jean-Christophe Latournerie autour du livre co-écrit par Mark Benioff – fondateur et PDG de Salesforce et Monica Langley : Trailblazer, l’entreprise, plateforme incontournable du changement.